Elles font l'amour dans le noir
Je m’appelle Lilith. Hélène c’est mon deuxième prénom, mais peu de gens le savent. Je suis franco-chinoise. Mon mari et moi, nous venons d’emménager dans un immeuble rue du cornet. Je rencontre beaucoup de gens, dans mon quartier, sur la place Jourdan, à la friterie, chez Antoine, au kiosque à journaux. Des hommes ou des femmes, peu importe. Je discute avec eux, et quand ils me plaisent, quelques fois, je leur donne mon numéro de téléphone ou mon adresse. Mon mari est de plus en plus inquiet quand je reçois des appels téléphoniques. Il guette mes conversations et me menace. (...)
1 De Sergio NT -
Ah, c'est d'un mutin ! Ces agaceries coquines fonctionnent à ravir, on sent, et toujours efficacement, quelque chose monter en soi. Pardonnes-moi de te confesser mes mensonges...
2 De VN -
Il n'y a pas de quoi, je vous en prie. Certains de mes voisins quand ils se croisent dans l'escalier débattent toujours de la substance du billet. La suite Margareta? La suite au prochain épisode? Vive la subjectivité!
3 De rosa -
Ces trois dernières font frissonner comme toujours et on a envie d'être concierge ou vendeuse dans un kiosque et on a l'impression qu'on connaît tous ces lieux dont tu parles; la concierge rêve d'une piazza italienne et se retrouve à Bruges Quai du Rosaire; on dirait que tu joues sur les cordes de l'inconscient de chacun (ou chacune?) Mais il y a du neuf; tes minutes s'entrecroisent, c'est l'influence du roman?
4 De Valérie -
Chère Rosa,
Contente que tu sois revenue par ici. J'aime jouer aux poupées russes, comme le dit si joliment Sergio. Les points de vue d'une histoire varient selon les individus qui peuplent ma tête et, par dessus le marché, mon immeuble ! Nous n'avons toujours pas élucidé le mystère du "billet Margareta".
A bientôt,
Valérie
PS: Pour ce qui est du roman en cours d'écriture, c'est bien vu ;-)
5 De ophelie -
oui ou non